
vendredi 3 juillet 2020
Le théâtre peut être l’espace d’une prise de parole qui ne trouve pas facilement sa place dans la société, mais que la scène autorise grâce au pouvoir du simulacre. C’est ainsi que la scène contemporaine avec des dispositifs et des protocoles divers se fait tribune pour les femmes qui peuvent alors libérer leur parole et témoigner de leur condition, de leur aliénation, sociale, raciale, religieuses… Ces aliénations ancestrales qui perdurent dans la société moderne et que l’on refuse de regarder en face, le théâtre a le pouvoir de les exhiber et peut-être de les vaincre.

Samedi 4 juillet 2020
Tragédie des temps modernes, la catastrophe climatique qui menace notre planète est un enjeu de société dont le théâtre, art du rassemblement, s’est saisi pour faire entendre la voix de la nature et travailler à une prise de conscience collective qui n’exclut pas poésie et beauté.

Dimanche 5 juillet 2020
Espace du secret, des tensions, des jalousies, la famille se fait aussi bien étreinte que déni, amour et désamour et c’est au cœur de la famille que se jouent comédies, drames et tragédies, que s’exacerbent les passions dans l’éprouvette du théâtre pour le rire ou les larmes.

Lundi 6 juillet 2020
Partout où l’esclavage a sévi, aux Amériques, dans la Caraïbe ou à l’île de la Réunion, les esclaves ont marronné. Ils se sont enfoncés dans la forêt, dans les mornes et ont tenté de reconstruire leur monde perdu. Mais marronner, c’est aussi déployer des stratégies de résistance sur la plantation, c’est un geste de salut fait de création qui puise dans les ressources de l’art et de la musique. C’est créer dans un temps et un espace dérobé, c’est inventer une liberté en territoire dominé.

Mardi 7 juillet 2020
La tradition orale des cultures créoles est pétrie d’histoires surnaturelles, qui convoquent le monde des génies et entretiennent avec l’au-delà une relation magique qui trouve toute sa force au théâtre dont la vocation est bien de rendre visible l’invisible.

Mercredi 8 juillet 2020
Le pas de deux au théâtre est un enjeu dramaturgique qui peut connaître toutes sortes de variations : le mari et l’amant, un homme une femme, deux amis d’enfance… dans un ascenseur, sur un banc ou sur la route. Autant de précipités dramatiques qui reposent sur la situation, les rebondissements du dialogue et l’énergie de la rencontre impossible. Un défi que relèvent allègrement les écritures contemporaines d’Afrique et des diasporas.

Jeudi 9 juillet 2020
Chômage, immigration, drogue, colère, insécurité, pauvreté, radicalisation… définissent facilement la banlieue dans les médias, mais que connaît-on de sa culture, de sa créativité, de sa vitalité, de ses espoirs et de ses doutes. Que connaît-on de ceux et celles que certains voient comme des « sauvageons » qui n’auraient que le hip-hop comme ambassadeur ? Quelles sont leurs histoires ?

vendredi 10 juillet 2020
Affaire de corps, d’énergie et de plasticité, le théâtre convoque toutes sortes d’artifices pour créer l’illusion. Cette journée est une invitation à traverser quelques traditions scéniques, de la marionnette à la pantomime, en passant par le masque et le costume.

Samedi 11 juillet 2020
Rendez-vous avec la pensée et l’engagement politique de grandes figures intellectuelles du monde noir de Léon Gontran Damas à Maryse Condé en passant par Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Édouard Glissant.

Dimanche 12 juillet 2020
Les amours impossibles qui conduisent à la mort est un thème éternel au théâtre quels que soient les territoires.

Lundi 13 juillet 2020
Saarjie Baartman qui est passée à la postérité sous le nom de la Vénus hottentote est devenue une icône emblématique de « l’éroticolonie », de ce regard colonial qui a enfermé les Africains dans leur corps et dans la couleur de leur peau. Cette icône hante avec force la création afro-contemporaine de l’africaine américaine Suzan-Lori Parks à la Martiniquaise Rebecca Chaillon, en passant par le franco-ivoirien Koffi Kwahulé ou la Guadeloupéenne Chantal Loïal.

Mardi 14 juillet 2020
Assumer le terrible héritage de l’histoire coloniale et le dépasser, c’est se confronter ensemble au prisme des points de vue et des récits, c’est reconstituer le miroir brisé des mémoires.

mercredi 15 juillet 2020
Le théâtre peut être l’espace d’une prise de parole qui ne trouve pas facilement sa place dans la société, mais que la scène autorise grâce au pouvoir du simulacre. C’est ainsi que la scène contemporaine avec des dispositifs et des protocoles divers se fait tribune pour les femmes qui peuvent alors libérer leur parole et témoigner de leur condition, de leur aliénation, sociale, raciale, religieuses… Ces aliénations ancestrales qui perdurent dans la société moderne et que l’on refuse de regarder en face, le théâtre a le pouvoir de les exhiber et peut-être de les vaincre.

jeudi 16 juillet 2020
Tragédie des temps modernes, la catastrophe climatique qui menace notre planète est un enjeu de société dont le théâtre, art du rassemblement, s’est saisi pour faire entendre la voix de la nature et travailler à une prise de conscience collective qui n’exclut pas poésie et beauté.

Vendredi 17 juillet 2020
Espace du secret, des tensions, des jalousies, la famille se fait aussi bien étreinte que déni, amour et désamour et c’est au cœur de la famille que se jouent comédies, drames et tragédies, que s’exacerbent les passions dans l’éprouvette du théâtre pour le rire ou les larmes.

samedi 18 juillet 2020
Partout où l’esclavage a sévi, aux Amériques, dans la Caraïbe ou à l’île de la Réunion, les esclaves ont marronné. Ils se sont enfoncés dans la forêt, dans les mornes et ont tenté de reconstruire leur monde perdu. Mais marronner, c’est aussi déployer des stratégies de résistance sur la plantation, c’est un geste de salut fait de création qui puise dans les ressources de l’art et de la musique. C’est créer dans un temps et un espace dérobé, c’est inventer une liberté en territoire dominé.

dimanche 19 juillet 2020
La tradition orale des cultures créoles est pétrie d’histoires surnaturelles, qui convoquent le monde des génies et entretiennent avec l’au-delà une relation magique qui trouve toute sa force au théâtre dont la vocation est bien de rendre visible l’invisible.

lundi 20 juillet 2020
Le pas de deux au théâtre est un enjeu dramaturgique qui peut connaître toutes sortes de variations : le mari et l’amant, un homme une femme, deux amis d’enfance… dans un ascenseur, sur un banc ou sur la route. Autant de précipités dramatiques qui reposent sur la situation, les rebondissements du dialogue et l’énergie de la rencontre impossible. Un défi que relèvent allègrement les écritures contemporaines d’Afrique et des diasporas.

mardi 21 juillet 2020
Chômage, immigration, drogue, colère, insécurité, pauvreté, radicalisation… définissent facilement la banlieue dans les médias, mais que connaît-on de sa culture, de sa créativité, de sa vitalité, de ses espoirs et de ses doutes. Que connaît-on de ceux et celles que certains voient comme des « sauvageons » qui n’auraient que le hip-hop comme ambassadeur ? Quelles sont leurs histoires ?

mercredi 22 juillet 2020
Affaire de corps, d’énergie et de plasticité, le théâtre convoque toutes sortes d’artifices pour créer l’illusion. Cette journée est une invitation à traverser quelques traditions scéniques, de la marionnette à la pantomime, en passant par le masque et le costume.

jeudi 23 juillet 2020
Rendez-vous avec la pensée et l’engagement politique de grandes figures intellectuelles du monde noir de Léon Gontran Damas à Maryse Condé en passant par Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Édouard Glissant.

vendredi 24 juillet 2020
Les amours impossibles qui conduisent à la mort est un thème éternel au théâtre quels que soient les territoires.

samedi 25 juillet 2020
Saarjie Baartman qui est passée à la postérité sous le nom de la Vénus hottentote est devenue une icône emblématique de « l’éroticolonie », de ce regard colonial qui a enfermé les Africains dans leur corps et dans la couleur de leur peau. Cette icône hante avec force la création afro-contemporaine de l’africaine américaine Suzan-Lori Parks à la Martiniquaise Rebecca Chaillon, en passant par le franco-ivoirien Koffi Kwahulé ou la Guadeloupéenne Chantal Loïal.

dimanche 26 juillet 2020
Assumer le terrible héritage de l’histoire coloniale et le dépasser, c’est se confronter ensemble au prisme des points de vue et des récits, c’est reconstituer le miroir brisé des mémoires.