kaori ito

Les Escales de TOMA TV

Je danse parce que je me méfie des mots
Kaori Ito & Yvan Schreck

à 17h47 – 58 min

Le réalisateur Yvan Schrek propose de réinterpréter le spectacle de Kaori Ito en utilisant les codes de l’écriture cinématographique. Au travers de ce portrait intimiste Kaori Ito explore ses racines, au travers d’une rencontre artistique et humaine avec son père, Hiroshi Ito , le sculpteur. Pour mettre en scène ces retrouvailles, elle invente un langage étrange, qui leur ressemble, à l’intersection des mots et de la danse. Des questions brutes, incisives, profonde ou futiles pour briser les silences de ce père chargé de secrets. Fille et chorégraphe à la fois, elle le regarde évoluer sur scène – léger, appliqué et heureux, avant de couper court aux mots et de s’abandonner à l’espace pour tenter à son tour d’exprimer par le corps ce qui ne peut se dire.

Kaaro 
Création et mise en scène : Jeff Ridjali et Maud Marquet
Réalisation : François Dubreuil

à 18h47 – 44min

Kaaro est une rencontre entre la culture mahoraise et la danse contemporaine. Cette création réunissant une femme et deux hommes autour d’un travail d’écriture contemporaine dont les sources d’inspiration sont autant les danses et musiques ancestrales que l’étude du geste au quotidien. Il s’agit d’un travail pour se nourrir des différences, voyager dans la culture de l’autre et l’enrichir. Kaaro c’est la volonté de rendre compte de manière poétique d’observations sur le terrain, la rencontre entre ce que l’on imagine trouver à Mayotte et ce que l’on y trouve vraiment. Le fantasme d’un ailleurs et la réalité du lieu. C’est un pas vers l’autre, où chacun est clé de voûte, c’est le doigt pointé vers l’interdépendance réelle et nécessaire entre deux cultures pour qu’elles s’épanouissent, pour comprendre d’où l’on vient et pour savoir où l’on va, pas à pas.

Popul’hair
De Myriam Soulanges
Réalisation Greg Germain

à 19h33 – 35min
L’être soi, c’est un vivre son monde… invitant l’Autre à s’harmoniser, se heurter. L’être en soi, c’est une vision, une appréhension du monde, un « habiter le monde ». Minéralité de ces corps qui ne sont que déclinaisons du même terreau-homme.  Popul’hair est une pièce tout à la fois ode, plaidoyer et critique de la société postcoloniale déconstruisant poncifs et stigmates pour une réflexion sociale du paraître. Corps-pulsifs, corps-fragmentés disent leur altérité, dévoilent l’intime et parfois la fluidité et la poésie s’en mêlent.

 

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