LE LAC DES CYGNES - 
Compagnie ETHADAM - 
ChorŽgraphie et mise en scne : Ibrahim SISSOKO - 
Avec : Ingrid ESTARQUE, Takeo ISHII, Alexandra JEZOUIN, Charlotte KAH, Franois LAMARGOT, Fanny ROUYE, Nicolas SANNIER, Seibany SALIF TRAORE, Raymond SIOPATHIS, Emilie TARPIN LYONNET, Goyi TANGALE - 
Composition musicale et arrangements : Gonzy, Ibrahim SISSOKO - 
Lumire : Ydir ACEF - 
Costumes : Jackie TADEONI - 
Dramaturgie : Franois BERDEAUX - 
ScŽnographie et concept numŽrique : Julien TARRIDE - CrŽation numŽrique et multimedia : Studio IAPS/Thomas HEIDET - 
Au ThŽ‰tre Jacques PREVERT de Aulany sous Bois - 
Le 18 mars 2015 - 
Photo : Beno”te FANTON

Les Escales de TOMA TV

Kawral

Composition musicale : Laurent Blondiau
Réalisation : Mohamed Athamna
2017- 60mn – Français
Musique Lynn Cassiers (voix – électro) | Laurent Blondiau (trompette – électro) |Giovanni Di Domenico (Fender Rhodes) | Manolo Cabras (basse), João Lobo (batterie) |
Danseurs Michael Nana, Mariam Traore, Daouda Zerbo, Lucie Ouédraogo, Ibrahim Zongo
Costumes Silvia Hasenclever
Équipe technique Sam Mary (lumières) Vincent Debast (son)

Kawral initie la rencontre de deux univers artistiques apparemment très éloignés : l’univers musical et sonore du collectif Mâäk (ensemble européen dirigé par Laurent Blondiau) rencontre celui de cinq danseurs burkinabés, chorégraphiés par Salia Sanou.

Pendant le spectacle, les corps des danseurs se mêlent aux instruments de musique lors de rencontres physiques, chaque univers faisant un pas vers l’autre. Les corps et les instruments se rapprochent, se frottent, s’éloignent, se confrontent. Chaque rythme et son, geste et mouvement se donnant la liberté de se perdre dans l’univers de l’autre pour se retrouver et se reconstruire. Kawral, ce sont autant d’habitudes qui s’inscrivent dans notre corps et déterminent notre manière de regarder les autres, d’être à l’écoute, de nous exprimer.

Le lac des cygnes

De Piotr Ilitch Tchaïkovski
Mise en scène : Ibrahima Sissoko
Réalisation : Greg Germain
2015 – 65mn – Français
Chorégraphie : Ibrahima Sissoko
Répétiteur : Sileymane Cissokho
Avec Ingrid Estarque, Takeo Ishii, Alexandra Jezouin, Charlotte Kah, François Lamargot, Fanny Rouyé, Nicolas Sannier, Seibany Salif Traoré, Raymond Siopathis, Émilie Tarpin-Lyonnet, Goyi Tangale
Décor et costumes : Jackie Tadeoni
Paysage sonore : Gonzy et Ibrahima Sissoko

Le Lac des Cygnes s’inscrit dans le prolongement de la démarche d’ouverture et de croisements qu’Ibrahima Sissoko porte depuis plusieurs années. Depuis seize ans, Ibrahima Sissoko est auteur de son histoire à travers les pièces chorégraphiques qui constituent aujourd’hui le répertoire de sa compagnie de danse Ethadam, évoquant à la fois les origines et de son environnement social.

Même s’il ne s’agit plus de raconter son histoire personnelle, il y trouve un écho à son propre parcours. En effet ce cygne blanc, symbole de pureté, banni à cause d’un sortilège fait penser par analogie à l’histoire du mouvement hip hop.

Ballet2Rue

De Mohamed Rouabah
Réalisation : Anne Dorr
2014 – 52 mn – Français
Chorégraphie : Mohamed Rouabah
Lumières et Régie : Sarah Wagogne
Avec Mohamed Benghali, Aurélien Chareyron, Yanis Kinzi, Cécilia Nguyen Van Long, Simone Sitiphone
Photos Miss Terre Photographie
Production Axe Sud
Soutien CNC
Filmé au Théâtre du Roi René (Avignon) – Direction Hélène Zidi

Quand Mozart rencontre le Hip-Hop. Ballet2Rue nous transporte dans un univers décalé où les émotions musicales font corps avec la dextérité et les prouesses techniques. Cinq danseurs épatants, issus de formations hip-hop et circassienne vêtus de blanc et masqués comme des pierrots, posent leur chorégraphie hip-hop avec fluidité sur des rythmes classiques mondialement connus.

Têtes d’affiche

Conception et chorégraphieBouba Landrille Tchouda
RéalisationMohamed Athamna
2017
– 60mn – Français
Dramaturgie Guy Boley

Interprètes Mélisa Noël, Sophie Carlin, Jean-Yves Ranaivoson, Tom Guichard, Bouba Landrille Tchouda, Nicolas Majou
Costumes Claude Murgia
Musique/ Compositeur Gilles Sornette, The Kronos Quartete, Laurent Perrier, Aleph-1, Arbol, Alexander Malter
Lumières Fabrice Crouzet
Production Marie-Pierre Bousquet, Axe Sud
Avec le soutien du CNC
En coproduction avec la Compagnie Malka

Des corps qui se croisent sans même se voir, êtres humains privés d’humanité, corps solitaires, corps névrosés, corps mécaniques. La robotique des temps modernes. On croirait voir des ombres, des mouvements perpétuels. Jusqu’à ce qu’une route en croise une autre, jusqu’à ce qu’un corps en accepte un autre. On assiste alors à la naissance d’une communauté qui se forme à la façon d’une fugue de Bach : une superposition organisée de lignes mélodiques, mélodies ici remplacées par des corps en mouvement.

Si on ne sait trop ce qui fait que les êtres se rapprochent et forment une communauté, il en est souvent ainsi : ils se croisent, se rencontrent, s’apprivoisent, s’apprécient, s’unissent… Et ne semblent s’unir qu’afin de mieux se déchirer.

Et qu’importe la communauté, peuple, village, famille, groupuscule ou simple file d’attente à un quelconque guichet, il est là, l’être humain, aux abois, aux aguets, n’acceptant de vivre avec les autres que s’il existe pleinement au sein même de ce groupe, c’est-à-dire : s’il en est le premier. Être toujours le premier, en haut de la marche, au sommet du podium, en gros plan sur l’affiche.

Et quel que soit le groupe, il est une constante : champagne et larmes. Car ça commence toujours comme une fête, comme un jeu ; et ça finit toujours comme un drame. Têtes d’affiche, un petit opéra sur la course au désir.

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