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La boue sous la peau

Partir du lien intime que nous entretenons avec la terre de nos ancêtres, partir de la collecte de la parole des habitants de nos pays « en miroir ». La terre comme enjeu d’appartenance culturelle, aujourd’hui en danger avec sa surexploitation économique, sa sanctuarisation hors des usages, son cortège d’imageries « doudouistes » pour touristes. La terre dans les territoires ultrapériphériques des Outre-Mer comme un effet papillon sur les péninsules mondiales.

Parler des interdépendances entre nos départements, de l’emprise des multinationales sur les territoires et les personnes, abolissant le rapport sacré à la terre. Parler du fort déterminisme de l’histoire sur les relations culturelles et écologiques à l’environnement. Que ce soit pour la pollution à la Chlordécone aux Antilles, la Leucose bovine à la Réunion, le mercure en Guyane, les marons, les esclavagisés noyés au temps de la traite et les migrants d’aujourd’hui : Les luttes sur nos territoires sont intrinsèquement liées à celles de l’histoire coloniale. La Terre nous remet en question et se rappelle à nous avec force. Parler des femmes, des hommes et leur donner la parole.

 

La Bou sou la po sera un spectacle en 2025 réunissant des artistes de 3 territoires ultramarins.

 

Texte de Faubert Bolivar (Haïti, Martinique), Grégory Alexander (Guyane) et Lolita Monga (La Réunion)

Projet soutenu par DAC Réunion, DAC Martinique, DAC Guyane, Région Réunion, Théâtre de Macouria scène conventionnée Art et Territoire, Ville de Saint-Esprit Martinique, Scène Nationale Tropiques Atrium, la Cité des Arts de la Réunion, la Ville de Salazie Réunion