Chapelle du Verbe Incarné
21G rue des Lices
84000 Avignon
Conception et mise en scène Ricardo Lopez Munoz
Ecriture : Yokiendy Siffrard et Emmelyne Octavie
Réalisation : Greg Germain
2017 – 70mn – Français
Interprétation : Emmelyne Octavie et Yokiendy Siffrard
Composition dramaturgique : Bruno Allain
Création sonore : Guillaume Feyler
Création vidéo & régie générale : Michael Creusy
Production Marie-Pierre Bousquet, Axe Sud
Avec le soutien du CNC
En coproduction avec le Théâtre de l’Entonnoir
Vivre Vite – Hériter/Mériter, c’est l’histoire d’une femme, actrice, d’un homme, acteur, de deux itinéraires qui dialoguent et se croisent. L’un nous parle de son rapport au territoire, depuis sa place d’immigré, créole haïtien, l’autre de son rapport au même territoire, mais depuis sa place de native, créole guyanaise. Un dialogue qui se construit à partir d’eux-mêmes, interroge ce territoire dans son aspect géopolitique, social et économique. Un dialogue qui interroge aussi le rôle de la République Française quant à ce territoire français et européen, situé en Amérique du Sud, la plus grande région de France et la moins peuplée, où de nombreuses communautés vivent côte à côte, parfois dans des tensions « silencieuses » héritées de l’Histoire, d’autres fois dans des tensions ouvertes, là où les injustices et la pauvreté gangrènent les relations sociales. Effets des politiques de la République sur la population locale, sur la population migrante. Face à la vie qui poursuit son chemin, face à ces gens qui tentent de tenir debout, au milieu de l’anomie sociale permise par l’inertie ou la complicité politique, chacun cherche à s’en sortir avec les moyens qu’il trouve à sa portée, mais se retrouve en même temps enfermé dans l’univers qui l’a produit. Une réalité guyanaise… qui rejoint une dimension universelle de la condition humaine.
De Nassuf Djaïlani
Adaptation et mise en scène : El Madjid Saindou
Réalisation Greg Germain
2016 – 65mn – Français
Collaboration artistique : Juliette Steiner
Avec Dalfine Ahamadi, Mmadi Djibaba, Nassime Alexandre Hazali, Soumette Ahmed et Tao Ravao
Musique : Mmadi Djibaba et Tao Ravao
Régie générale : Samir Houmadi et Kamardine Djoumoi
Création lumière : Agnès Envain et Samir Houmadi
Production : Marie-Pierre Bousquet, Axe Sud
Coproduction La compagnie Ariart-Théâtre
Soutien CNC
Un poète revient sur les terres de son enfance, et fait face à un pays qui grimace.
Il tente de retrouver ses marques, mais tout le renvoie à l’ailleurs, à son étrangeté. Comme s’il avait changé, comme s’il n’était plus de là.
Il s’interroge sur lui pour comprendre les autres. La figure de la mère l’aide à recoller les morceaux d’une mémoire en fragment.
Les Dits du bout de l’île posent la question de l’identité, de la mémoire, de l’amour, au moment où le vivre ensemble est remis en cause. Quelle utopie pour demain ?