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Si j’avais su

Si j’avais su naît d’une recherche autour des regrets, de la mémoire et du deuil.
Un personnage tente de remonter le fil de ce qui le constitue.
À travers ses peines, des doutes et ses souvenirs, il nous entraine à suivre le fil de sa pensée et nous invite à nous poser cette question : « qu’est ce qui me fait moi ? ».
Entre quête personnelle et récit testamentaire heureux, Si j’avais su est une parole qui jaillit pour rendre hommage, une dernière fois, à ce qui fait notre héritage :
Nos morts, nos mortes. Les personnes comme les lieux.

 

« À la veillée de mamé,
Je me rappelle des langues qui se délient autour du buffet
Je me rappelle la terre qu’on jette pour recouvrir, pas que la morte
Je me rappelle lire sur les visages
L’inquiétude
Maintenant que la fondation éclate
Les murs branlant de la maison apparaissent
On ne sait pas vers qui se tourner pour les tenir »

  

« Aimer et oublier s’assemblent, comment cela est possible ?
C’est absurde d’oublier les gens qu’on aime, oublier les visages des gens qu’on aime et leur rire
Et pourtant je sens, au fond de moi, que c’est toujours là, comme un bruit de fond »

Porteur de projet Pierre-Armand Malet
Texte inspiré d’une récolte de témoignages Maëva Meunier
Mise en scène Tahaa Lopez
Jeu Pierre-Armand Malet
Scénographie et création lumière Valerie Foury
Création sonore Thierry Desseaux
Création vidéo Julien Favier

Production Cie Aberash
Coproduction Centre Dramatique de l’Océan Indien, la Cité des Arts et le Théâtre Vladimir Canter
Soutiens DAC de La Réunion (aide à la création) et du Séchoir – scène conventionnée de Saint-Leu dans le cadre d’une résidence en territoire scolaire